Les AmiEs de la Terre de Joliette ont mis en opération, en mai 2011, le deuxième marché de solidarité régionale dans Lanaudière, le premier marché étant celui de Brandon. Depuis 2016, le marché de solidarité régionale de Joliette est devenu À saveur locale.
La mission d’À saveur locale est de développer l’achat local et soutenir les producteurs locaux ayant des pratiques respectueuses de l’environnement, par l’organisation d’un marché pour des consommateurs soucieux de leur santé et de l’environnement.
Tous les bénévoles qui participent au succès du marché ont à cœur le respect de cette mission. Concrètement, cela implique que les fournisseurs du marché doivent rencontrer cinq grands principes :
1. Proximité
Les principales activités du fournisseur s’effectuent dans un rayon de 30 km (si possible) de la ville de Joliette. Les principales activités :
2. Protection de l’environnement et du bien-être animal
- Pour une ferme, elle est certifiée biologique ou elle obtient la note de passage à l’évaluation visant à vérifier ses pratiques agro-environnementales[1].
- Pour les transformateurs, les produits transformés contiennent (choisir un fournisseur selon l’ordre de priorité de « 1 » à « 4 ») :
1. 50 % ou plus (en poids) d’intrants locaux et certifiés biologiques ou;
2. 50 % ou plus (en poids) d’ingrédients locaux ayant été produits selon de bonnes pratiques agro-environnementales1 ou;
3. 50 % ou plus (en poids) d’ingrédients certifiés biologiques et provenant du Québec.
4. 50 % ou plus (en poids) d’ingrédients provenant du Québec. Cette dernière option sera choisie seulement si aucune autre alternative n’existe et que le produit constitue un choix plus judicieux pour la santé et pour l’environnement, par rapport aux autres options en épicerie
2. Ouverture et motivation
- Le producteur est ouvert à améliorer ses pratiques agro-environnementales.
- Le transformateur est ouvert à faire certains changements quant à la provenance et à la nature des ingrédients constituant ses produits transformés pour satisfaire le plus possible aux critères.
4. Échelle humaine
Pour se développer durablement, il faut généralement aller à l’encontre des productions industrielles. L’entreprise est donc à une échelle humaine et permet le respect des employés et de la nature.
5. Qualité
L’entreprise offre des produits de qualité qui sont frais, offerts à un prix compétitif et bons pour la santé (éviter les mauvais gras, le sucre raffiné, les agents de conservation, etc.)
Carrefour International :
Le marché peut offrir des aliments qui ne peuvent être produits au Québec ou faits à partir d’ingrédients non produits au Québec. Le produit final est non périssable, biologique et équitable. Le marché doit s’approvisionner d’une entreprise locale (dans un rayon de 30 km de Joliette) offrant un tel produit. Les produits alimentaires sont du café, du thé, du chocolat, du sucre, des huiles, etc. Les produits non alimentaires sont par exemple des savons faits à partir d’huile d’olive ou de beurre de karité.
Autres considérations à prendre en compte dans le processus d’acceptation :
[1] Les pratiques agro-environnementales sont évaluées via un examen dans lequel certains indicateurs sont notés. L’annexe 1 présente l’évaluation pour les fruits et les légumes, pour la viande et pour les produits transformés. L’annexe 2 présente l’ensemble des questions posées aux fournisseurs et sur lesquelles repose l’évaluation.